Le Machu Picchu, vous connaissez tous. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que; tout autour, il y a d’autres sites de ruines incas. Je n’ai pas tout fait mais j’ai fait quelques sites. C’est d’autant plus plaisant que les sites sont situés dans cette très belle vallée. Bref, un délice pour les yeux et pour l’esprit culturel.
Premier site que nous avons visité : Pisac. (=perdrix en quechua)
Avant d’aller au Machu Picchu, journée « initiation ». Pour y aller, il faut prendre un colectivo sur 45min, puis marcher (escalader) pendant une heure et demi. Au départ, le site paraissait petit et désert ; mais une fois arrivés là-haut, d’autres ruines sont apparues, et d’autres encore. Problème : prendre des photos sans touriste dessus ! Comme je vous l’ai déjà dit, beaucoup de ces murs sont construits avec des pierres très grosses et taillées très finement, preuve de l’avance des incas au niveau de la technique et du bâtiment. Les pierres sont taillées d’autant plus précisément que le bâtiment est destiné à un rôle important (temple du Soleil par exemple). Les ruines de Pisac sont composées de terrasses agricoles, de lieux à vocation religieuse, et d’une forteresse.
Deuxième site : Ollantaytambo
Nous revenions du Machu Picchu (voir prochain article). Nous avions dormi a Aguas Calientes (Machu Picchu city) et hop réveil à 4h du mat’ pour prendre le train jusqu’à Ollantaytambo (c’était soit ça, soit arrivée aux ruines à midi et demi et donc encore des touristes). Du coup, quand on arrive, c’est vide de touriste ! YES !
Cette ville a été déclarée en 1995 « capital mundial de la incanidad ». Je vous laisse traduire. C’était une forteresse, qui permettait de protéger le Machu Picchu. Là encore, le paysage, la vue, tout, autour est magnifique. Ce fut à Ollantaytambo que Manco Capac remporta l’ultime victoire sur les espagnols, avant de s’enfuir lors d’une deuxième attaque avec un peu plus d’espagnols. Les ruines sont en très bon état. Nous y avons vu un temple du Soleil, avec ces 7 niches et ce signe symboliserait le cycle de la vie. Le signe n’est pas « pas fini », le fait qu’il s’estompe est tout à fait normal et représente l’inconnu vers le ciel.
Le fort était encore en construction quand il fut attaqué. En bas, nous avons pu voir le système d’irrigation et de canalisation vraiment très impressionnant pour l’époque. Et les escaliers sont taillés dans la roche même parfois...
En face, sur l’autre colline, les stocks et les prisons (mais ça, je n’ai pas bien compris car apparemment les incas n’étaient pas familiers avec cette notion d’enfermement).
6000 personnes vivaient ici. La ville est la seule actuelle qui ait conservé intact le plan de la ville inca. Lors d’une visite de musée à Cuzco, j’ai appris que toute la culture inca reposait sur l’opposition et la complémentarité de deux mondes : Pachamama et Mamacocha, le soleil et la lune, l’homme et la femme, la terre et le ciel…. Le condor représente le pont entre ces deux mondes, et même le plan d’urbanisation des cités reposait sur cette opposition.
Les paysans péruviens, travaillant avec des outils quelques peu anciens pour nous...
Troisième site : Moray
A Ollantaytambo, nous avons pris un taxi qui nous emmena voir les salinas (qui n’est pas un site inca, donc je le traite après) et le site de Moray, un peu différent. Il s’agit d’un « laboratoire agricole ». En gros d’un système de terrasses inca en amphithéâtre creusées dans de petits cirques naturels (avec un beau paysage en arrière plan).
Quatrième site : Salinas
Il s’agit de plus de 4000 bassins de salines, naturels. Le sel provient d’un ruisseau qui s’enrichit en sel dans la montagne. Très beau. Sinon, très similaire dans l’utilisation que le salar d’Uyuni. Par contre il y a des sels plus ou moins blancs, selon que les bassins sont adossés à un mur de terre (et qu’il a plu). Très sympa, et encore un très beau paysage derrière.
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