Dernière étape de mon premier périple sud américain, Buenos Aires. Deuxième ville du continent par sa taille et sa population (3millions intra-muros, 11millions extra-muros), après Sao Paulo la Brésilienne.
La ville a connu un essor tardif : fondée en 1536 (puis refondée un demi-siècle plus tard), elle n’a eu qu’une importance très minime jusqu'au XIXème siècle. Et oui, car le Pérou et son or attirait tous les regards. C’est une des seules grandes villes sud américaine qui n’a pas été bâtie sur des restes indiens. Il y a de toute façon très peu d’indiens en Argentine. La ville s’est développée grâce à son port. Avec les révolutions américaine et française, la ville développe un côté très intellectuel et européen. En 1810, la ville et la pays gagnent leurs indépendances après un vote et une petite junte. Buenos Aires devient officiellement capitale de la république Argentine en 1880, et là, c’est parti pour 40 ans de prospérité. En 1871, épidémie de fièvre jaune, les riches quittent le sud pour le nord, et la ville prend des airs encore plus européens et même parisiens.
En 1910, Buenos Aires fête les 100 ans d’indépendance, ouvre son métro… bref, un exemple de modernité… et donc plein d’européens arrivent : italiens, espagnols (surtout pendant la guerre civile en 36), et autres.
Sur deux jours, j’ai eu un jour de pluie, alors je n’ai pas beaucoup fait de visites… Je me suis en fait surtout baladée dans le quartier de mon hôtel : San Telmo. Ce quartier est un peu le quartier populaire touristique bobo : magasins de créateurs pas chers (Blandine, Sandra, vous auriez adoré), de librairies qui ressemblent un peu à des magasins d’antiquités (et oui, qui dit ville qui veut imiter Paris, dit ville des Lumières, dit littérature – j’ai voulu m’offrir le journal du Che en espagnol d’ailleurs et j’ai été désolée d’apprendre qu’il n’était plus édité !), et de petits cafés/bars ouverts toute la nuit avec des gens qui dansent le tango dans la rue.
Et puis aussi de très belles peintures murales de tous les côtés...
Leur maison blanche s'appelle "la casa rosada", maison de la présidente...
Le climat ? très simple : il fait chaud et humide (lourd) mais beau en général, oui c’est l’été.
La ville m’a vraiment fait très bonne impression. Je lui ai trouvé des airs de NYC avec ses grandes avenues, de Londres avec les quais et une architecture chaotique (avec en plus un pont très "Newcastle"), de Paris, avec ses petites rues et ses cafés… Pas une ville très belle, mais une ville qui doit être agréable à vivre.
Une ville moderne, et en même temps avec toute la pauvreté possible à ses portes… une ville avec des grandes disparités, qu’on a tôt fait d’oublier quand on erre dans le centre riche….
Une ville où les gratte-ciels côtoient un parc-jungle en plein centre !
Je vous avais déjà dit que les Argentins avaient plus des airs d’italiens. En fait, je pense que j’ai beaucoup moins l’air étrangère là-bas, grâce à ça entre autres.
Les Argentins parlent un espagnol un peu différent, je vous en avais parlé aussi, par rapport aux boliviens : "ll" se prononce "ch" et "y" se prononce "j". Sans parler de leur "che" qu'ils mettent à chaque bout de phrase, leur troisième personne du singulier qui utilise "vos" en gardant la conjugaison de la 2ème personne du singulier, et celle du pluriel qui devient un "ustedes" et pour la conjugaison une troisième personne du pluriel (tant mieux, je l'aimais pas la deuxième du pluriel !).
Une des spécialités culinaires est l'Alfajor, je m'en suis gavée à Ushuaia. C'est un biscuit avec du dulce de leche entre les deux et des fois duc chocolat ou de la noix de coco autour. Très bon, très bourratif aussi ceci dit.
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