Vendredi, donc, je me lève, et je vais prendre mon Micro pour aller au travail. « No Micro ! » « Porqué ? » « No sé ». Ah, bon, merci, bon ben je vais descendre voir s’il y en a plus en bas (plus de lignes passent à 10 min de mon esquina. Et non, toujours pas de Micro… J’appelle l’office. « Non, non, Laure, ne viens pas, nous-même avons du mal à venir ». « No trabajo ahora » Pas de travail aujourd’hui, bon ben d’accord, si vous le dites…. Bref, je remonte, je croise ma mamita qui va faire des courses en ville. J’en profite pour l’accompagner. Et là, j’ai compris. Grève + manifestation dans les rues, comme ça, sans prévenir…. Et ma mamita qui évite le quartier au point de faire un demi-tour à 360° en passant par le terre-plein…. (il faut dire qu’on voyait les fumigènes se rapprocher dangereusement). C’est le genre d’évènements fréquents ici, même si Evo Morales a amené un peu de stabilité.
Le soir, Vanessa, la dernière fille de la maison encore présente, recevait son titre d’ingénieur gaz et pétrole. Elle finit première de sa promotion ! Du coup, j’y suis allée, avec les parents, les tantes, la dame qui aide à la cuisine et encore quelques personnes. On ne se déplace pas qu’à moitié ici ! La cérémonie ressemble beaucoup à ce que l’on imagine en regardant les films américains. A quelques détails près : c’est un peu la zizanie, mais ça marche (c’est la marque de fabrique bolivienne) ! Les diplômés entrent donc, les uns après les autres, puis suit l’hymne national, ok et ensuite ? La prière et les remerciements à Dieu, à Marie et à la famille. Le livre de fin d’année contient également les remerciements à Dieu.
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