mardi 27 juillet 2010

Premier week-end, première excursion : voyage au bord de l’Amazonie

A peine une semaine que je suis là et je me fais embarquer par deux volontaires françaises.
Bref, je vous les présente : A gauche, Agnès, et à droite Cécilia (lyonnaise !). Le seul problème, c’est qu’elles ne restent pas très longtemps.

Donc, nous avons pris un break pour Villa Tunari, aux portes de l’Amazonie : 4h de route pour… 160km… Pourquoi ? Parce que les routes sont en (très) mauvais état, il y a des camions qu’il faut doubler en permanence et la route est sinueuse. D’ailleurs, il ne faut pas être peureux : il n’est pas rare que le conducteur double sans avoir la moindre visibilité (virage, côte, ou tout simplement poussière). Nous sommes passés par un col assez élevé. Très beau temps avant, plein de nuages derrière. On a été contrôlé à l’entrée du Chapare (une des province) à cause de la lutte anti-drogue : La coca ! car même si la culture et la consommation de la feuille sont autorisés, c’est bien tout et le gouvernement lutte contre le traffic mais ce n’est pas évident. Enfin bref, le voyage coûte 20 bolivianos=2euros… ! Quelques images du voyage :


Une fois arrivées, nous avons réservé l’hôtel (50 bolivianos la nuit…) et on s’est ruées sur le premier resto conseillé par le guide du routard. Très bon et surtout, nous avons mangé du poisson ! chose très rare à Cochabamba. Je vous rappelle aussi que la Bolivie n’a accun accès à la mer (elle a perdu son dernier accès lors d’un conflit avec le Chili il y a un plus d’un siècle). Après-midi tranquille à voir la ville, et à repérer l’entrée du parc Macchi (parc naturel).
Le lendemain, réveil tôt (en même temps, dans un hôtel où les fenêtres ont été remplacées par des moustiquaires, dans une ville où la fête a duré jusqu’à 3h du matin, on n’avait pas beaucoup dormi), et petit déjeuner avec au moins 3 tailles de bananes différentes.
Puis parc Macchi, dont voilà quelques photos. Les singes en liberté (attention, n’ayez rien sur vous qu’ils puissent vous piquer, ils sont connus pour voler appareil photo, lunettes etc…), quelques animaux étranges, et la flore, de la forêt tropicale. Pour aller de la ville au parc, il faut prendre un pont, un pont sans trottoir, sans trottoir et sur lequel de nombreux camions passent, parfois en même temps et à contre-sens.


Dernière remarque sur ce village : il fait chaud, et donc ça endort. Du coup, les habitants, et bien, c’est un peu comme les mexicains dans speedy gonzalez, ils ne vont pas très vite ! et c’est nous qui parlons trop vite pour eux : entre les 5 serveurs du resto qui mettaient 30 minutes à servir 3 tables de clients, le monsieur (très gentil) de l’hôtel qui coloriait la route du plan qu’il nous faisait et qui nous expliquait très justement que 7km=7000mètres…
Ah oui, j’oubliais, à la réception de l’hôtel, un plan de Coca.

Et dans toute la ville, des peintures soutenant Evo Morales, ancien cocalero (évidemment dans une région où l’on vit de la coca)



mercredi 21 juillet 2010

Hola todos !!!

Par quoi commencer… ?

Le voyage ? Je ne vais pas vous encombrer avec les détails, c’était pénible, surtout les 9h d’attente à Buenos Aires après le vol de 13h30. On est passé au-dessus des chutes d’Iguazu mais il était trop tôt pour voir quoique se soit.



Ma première journée, forcément un peu angoissante mais ça va, on s’y fait vite.
Ma famille est adorable. D’ailleurs que ce soit au boulot ou dans la famille, on a vite laissé tomber le « Laure » pour « Laura » et même « Laurita ». Ici, une seule bise, mais plus appuyée qu’en France.
Je disais donc ma famille adorable. La mère est d’une gentillesse incroyable. Ca fait des années qu’elle prend des volontaires donc elle a l’habitude. Elle m’a tout de suite mis à l’aise et m’a expliqué les règles de vie. Pour l’instant, je suis encore bien fatiguée du vogae, du décalage horaire et du choc culturel. Donc, ça ira mieux d’ici une semaine quand j’aurais récupéré le rythme. A défaut des images de ma famille, photos des chiens, et de ma chambre sommaire.

Ma chambre d’ailleurs qui est directement liée à dehors alors le soir, ça va parce qu’elle est bien orientée, mais le matin… il fait 2°C dehors et 3°C dans ma chambre !!! Je dors avec 3 couvertures et des grosses chaussettes de ski. Le matin, il fait frais, et l’après midi, ça va mieux mais il reste un petit air frais et puis qu’est ce que la nuit tombe vite ! Bref, petite photo de la vue de ma chambre.


La ville est chaotique, polluée mais reste propre je trouve. Ce qui est très appréciable c’est que la ville est dans une cuvette en hauteur, ce qui fait que, de partout, on voit de magnifiques montagnes (avec de la neige). C’est vraiment très beau. Le quartier où j’habite est en hauteur, à côté d’une statue du Christ (plus grand que celui de Rio de quelques centimètres) et de là on voit les montagnes en face et les maisons qui grimpent aussi. C’est un quartier fermé et surveillé donc très sûr. Pas de grands immeubles ici. Donc imaginez l’étendue de la ville pour 600 000 habitants…
Les gens à l’ONG sont très bien aussi. Je commence le boulot lundi, mais comme l’université est en vacances, je vais enseigner le français pour l’instant à l’ONG sauf que, il n’y a que 4 inscrits, donc je vais compléter sans doute avec des cours d’anglais en collège-lycée mais en tant qu’assistance. Freddy, de l’ONG, est venu me chercher le premier jour pour que je fasse le trajet avec lui, parce que les transports en commun ici, c’est assez extraordinaire, chaotique, mais ça marche très bien ! Je vous explique, ça s’appelle « micros ». Il y a un certain nombre de lignes de micros et de véhicules. Je dis véhicules parce que ça peut-être un bus, un mini-van ou un taxi. Le véhicule appartient au conducteur. Le parcours des lignes est défini mais il n’y a ni horaire, ni arrêt ! Pour monter, il faut être à un coin de rue et lever la main ; pour sortir il faut dire dire « esquina, por favor » (=coin) et on vous lâche au coin de la rue. Il faut donc savoir où vous allez et où vous descendez. La seconde fois que je l’ai pris, je ne vous cache pas mon appréhension. Le prix ? 15bolivianos(=0,15euros) la course. Et pour l’instant je n’ai jamais attendu plus de 5 minutes. Par contre, je vous laisse imaginer ce que ça donne aux croisements des rues, avec les passagers qui attendent sur la route pour héler leur micro. Ça fonctionne jusqu’à 9h le soir donc après taxi, et taxi licencié parce que sinon, c’est là que vous prenez des risques.a
Les autres volontaires ? Sympas, mais je n’ai croisé que des françaises pour l’instant. Les anglo-saxons se cachent , et tous ne sont là que pour quelques semaines au mieux, j’attends de voir août et septembre.



mercredi 7 juillet 2010

Où vais-je vivre ?

Bon, c'est un peu loin du centre mais bon, c'est un quartier tranquille et il y a les transports en commun.
Par rapport à la ville ça donne ça (il faut penser que je suis à côté du stade): Les photos de Google earth ne restant pas, je les ai enlevé, j'essaierai de scanner un plan pendant mon temps libre...


Je vis donc chez l'habitant : La famille Zabala : une femme et son mari, et leur deux filles jumelles nées en 1983, Vanessa et Pamela, qui sont encore à l'université apparemment. J'ai une chambre perso, peut-être une salle de bain aussi à moi toute seule !
Bon alors je suis en train de voir qu'apparemment je suis juste à côté du stade (Youpi ! je vais pouvoir aller voir du foot bolivien !) ce qui veut dire que google earth, c'est pas ça...

J'ai même quelques précisions sur les repas, donc pour les curieux :

Bolivian breakfast usually consists of fresh bread, butter, jams and sometimes cheese or cold meats.

The main meal of the day is always at lunchtime and all food is bought fresh from local markets.

Be prepared to eat potatoes and rice with almost every meal because Bolivians love their carbohydrates!

Voila ! Prochain message sur mon boulot, alors restez connecté !
Bisous

Article sur le site du monde sur l'exploitation du lithium en Bolivie

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/07/07/sur-l-altiplano-les-boliviens-placent-leurs-espoirs-dans-l-exploitation-du-lithium_1384847_3244.html