mercredi 21 juillet 2010

Hola todos !!!

Par quoi commencer… ?

Le voyage ? Je ne vais pas vous encombrer avec les détails, c’était pénible, surtout les 9h d’attente à Buenos Aires après le vol de 13h30. On est passé au-dessus des chutes d’Iguazu mais il était trop tôt pour voir quoique se soit.



Ma première journée, forcément un peu angoissante mais ça va, on s’y fait vite.
Ma famille est adorable. D’ailleurs que ce soit au boulot ou dans la famille, on a vite laissé tomber le « Laure » pour « Laura » et même « Laurita ». Ici, une seule bise, mais plus appuyée qu’en France.
Je disais donc ma famille adorable. La mère est d’une gentillesse incroyable. Ca fait des années qu’elle prend des volontaires donc elle a l’habitude. Elle m’a tout de suite mis à l’aise et m’a expliqué les règles de vie. Pour l’instant, je suis encore bien fatiguée du vogae, du décalage horaire et du choc culturel. Donc, ça ira mieux d’ici une semaine quand j’aurais récupéré le rythme. A défaut des images de ma famille, photos des chiens, et de ma chambre sommaire.

Ma chambre d’ailleurs qui est directement liée à dehors alors le soir, ça va parce qu’elle est bien orientée, mais le matin… il fait 2°C dehors et 3°C dans ma chambre !!! Je dors avec 3 couvertures et des grosses chaussettes de ski. Le matin, il fait frais, et l’après midi, ça va mieux mais il reste un petit air frais et puis qu’est ce que la nuit tombe vite ! Bref, petite photo de la vue de ma chambre.


La ville est chaotique, polluée mais reste propre je trouve. Ce qui est très appréciable c’est que la ville est dans une cuvette en hauteur, ce qui fait que, de partout, on voit de magnifiques montagnes (avec de la neige). C’est vraiment très beau. Le quartier où j’habite est en hauteur, à côté d’une statue du Christ (plus grand que celui de Rio de quelques centimètres) et de là on voit les montagnes en face et les maisons qui grimpent aussi. C’est un quartier fermé et surveillé donc très sûr. Pas de grands immeubles ici. Donc imaginez l’étendue de la ville pour 600 000 habitants…
Les gens à l’ONG sont très bien aussi. Je commence le boulot lundi, mais comme l’université est en vacances, je vais enseigner le français pour l’instant à l’ONG sauf que, il n’y a que 4 inscrits, donc je vais compléter sans doute avec des cours d’anglais en collège-lycée mais en tant qu’assistance. Freddy, de l’ONG, est venu me chercher le premier jour pour que je fasse le trajet avec lui, parce que les transports en commun ici, c’est assez extraordinaire, chaotique, mais ça marche très bien ! Je vous explique, ça s’appelle « micros ». Il y a un certain nombre de lignes de micros et de véhicules. Je dis véhicules parce que ça peut-être un bus, un mini-van ou un taxi. Le véhicule appartient au conducteur. Le parcours des lignes est défini mais il n’y a ni horaire, ni arrêt ! Pour monter, il faut être à un coin de rue et lever la main ; pour sortir il faut dire dire « esquina, por favor » (=coin) et on vous lâche au coin de la rue. Il faut donc savoir où vous allez et où vous descendez. La seconde fois que je l’ai pris, je ne vous cache pas mon appréhension. Le prix ? 15bolivianos(=0,15euros) la course. Et pour l’instant je n’ai jamais attendu plus de 5 minutes. Par contre, je vous laisse imaginer ce que ça donne aux croisements des rues, avec les passagers qui attendent sur la route pour héler leur micro. Ça fonctionne jusqu’à 9h le soir donc après taxi, et taxi licencié parce que sinon, c’est là que vous prenez des risques.a
Les autres volontaires ? Sympas, mais je n’ai croisé que des françaises pour l’instant. Les anglo-saxons se cachent , et tous ne sont là que pour quelques semaines au mieux, j’attends de voir août et septembre.



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