mercredi 1 septembre 2010

Ascension de la montagne Tunari, qui surplombe Cochabamba

Comment vous décrire cette journée ?
Nous avons dû louer les services d’un guide et d’un chauffeur, car même si le mont Tunari n’est qu’à 25km de Cocha, il s’agit d’une piste et surtout on ne va pas partir de tout en bas. Non. Nous avons donc pris une voiture à 6h du matin (réveil très brutal, oui, mais ça en valait la peine). Notre guide s’appelle David et ne parle qu’espagnol, mais bon, ça commence à gérer. Donc 2h de route et puis c’est parti.


Le sommet est à 5020mètres. Si si, vous avez bien entendu. D’après l’estimation de Maryline, experte en alpinisime, nous avons parcouru un dénivelé de 800mètres. Sauf que, à 4000mètres, on ne respire pas comme à 2000mètres ! très vite, on sent le manque d’oxygène ! Nous commençons donc l’ascension, les jambes sont (très) lourdes. Le temps de voir un peu la faune environnante : llamas, aigles et autres oiseaux. A 200mètres de l’arrivée (en dénivelé), la pente se raidit fortement et l’on doit grimper un chemin constitué de graviers. Autant vous dire que ça glisse. Et plus on monte, plus on sent le manque d’oxygène. Personnellement, je sens une pression dans ma poitrine, la tête me tourne un peu. Heureusement notre guide à la recette magique : les feuilles de coca, que l’on mâche pour en extraire le jus. Très rapidement, je sens ma langue anesthésiée et l’oxygène vient un peu mieux, mais ça reste très dur. 3h d’ascension (dont une bonne heure pour la dernière côte). Et là-haut, quelle satisfaction et quel spectacle !!! On voit à peine Cocha à cause de la pollution.
Vous voyez le lac ? et bien c’est de là que nous sommes partis !

Repas, puis nous redescendons assez vite et heureusement car à peine sommes nous en bas de cette grande dernière étape que le ciel se couvre et qu’il se met à … grêler ! Arrivée donc à la voiture sous la grêle. Quand nous arrivons à Cocha, surprise, il y a un vent très fort, et de la pluie. En un mois et demi, c’est la première fois qu’il pleut ici !!!!
Petite anecdote : Quand je suis arrivée en haut, j’ai voulu remettre un peu de crème solaire (ben oui, ça tape malgré les polaires) et en ouvrant le tube, elle m’a sauté à la figure ! J’ai fini ma bouteille d’eau, je l’ai refermé, et arrivée en bas, la bouteille était toute déformée (plutôt rétractée)… C’est la pression !!! Voilà une jolie histoire pour mes élèves de cinquième !




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