jeudi 5 août 2010

L’école…


En attendant les cours à l’université ce lundi 9 août, j’ai assisté une enseignante d’anglais dans ses classes d’élèves de 14 à 17 ans. L’année scolaire commence en février et s’achève en décembre. Les cours durent 1h20 à peu près et c’est la ZIZANIE ! Les élèves entrent et sortent de cours comme ils veulent, partent sans restreinte, ou presque. Je suis allée dans un bon établissement…. Il y a 35 élèves à peu près par classe. L’uniforme est de rigueur. Pas de cours le matin. C’est juste tellement différent que mes idées de l’école laïque et républicaine ont été quelque peu choquées : le cours commence par… la prière (tous les cours, pas juste le premier). Ils étudient éventuellement un texte religieux pendant 10 minutes. Puis, il n’y aura plus un moment de silence. Car même si la classe peut être calme parfois, les classes voisines ne le sont pas. On ressort de cours avec une tête qui a doublé ! J’ai trouvé le niveau en anglais assez faible mais il faut dire qu’il n’ont qu’un cours par semaine. Par contre, ils font plein de choses qui n’ont tellement rien à voir avec l’anglais, et qui éveillent leur créativité : affiches, maquettes, chansons. C’est très impressionnant de voir leur autonomie. Dernière chose : pendant un cours de niveau terminale, un homme est entré pour leur présenter deux petits feuillets de quelques pages sur les différents universités publiques de Bolivie. Ca vous intéresse ? C’est 1,5 boliviano. Pareil, dès que l’enseignant vous propose des photocopies, vous devez payer. Ok, ce n’est pas cher en général, mais le principe m’a choqué. Enfin, au bout de 3 heures de cours, ils ont une pause pendant laquelle ils consomment un yaourt/lait en sachet plastique et des petits biscuits, offert par l’état (nous nous avons une pause thé + pain en salle des profs). Ils peuvent aussi acheter plus à la boutique, dans le lycée. Et puis, ça n’a plus rien à voir avec l’école, mais, en me présentant, j’ai eu beaucoup plus de succès quand je parlais français. La réputation romantique de la langue française est encore très présente ici.

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